Roger Munier et Robert Bresson
Dans le cadre du colloque «Traverser Bazin», du 17 au 19 septembre 2015
Auditorium de INHA (Institut National d'Histoire de l'Art), Paris
Samedi 19 septembre 2015, après-midi:
Écrits suscités par le cinéma
à 15hoo
Roger Munier et le cinéma,
présentation par MARC CERISUELO
JACQUES MUNIER et HERVE JOUBERT-LAURENCIN : présentation des
Notes préparatoires aux futures
«Notes sur le cinématographe de Robert Bresson»
rédigées par Roger Munier (20 feuillets dactylographiés inédits, juin-juillet 1964)
Table-ronde
sur les Notes sur le cinématographe, le cinéma de ROBERT BRESSON et l’oeuvre poétique, philosophique et critique de ROGER MUNIER avec les participants du colloque et le public
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Roger Munier et
Recours au Poème éditeurs
Recours au Poème éditeurs et Chantal Colomb sont heureux de vous annoncer la parution du premier volume de la collection des Cahiers de Recours au Poème, volume consacré à la figure essentielle de Roger Munier:
Les Cahiers
Recours au Poème
/ Roger Munier
Pour découvrir et / ou vous procurer ce très beau livre,
cliquez sur le titre ci-dessus ou sur l'image ci-dessous.
La poésie moderne n’a pas d’avenir. Plus exactement, son avenir n’est pas devant elle, mais en-deçà, dans l’origine qui la fonde. C’est un futur antérieur. Roger Munier, extrait de texte inédit |
SOUS LA DIRECTION DE CHANTAL COLOMB Livre collectif comportant avril 2015 € 8.00 formats disponibles: |
Coordonné par Chantal Colomb, ce livre collectif fondamental consacré à Roger Munier comporte des documents inédits, dont un entretien inédit entre Chantal Colomb et Roger Munier, et des essais, de (et/ou) sur :
Roger Munier
Jacques Réda
Octavio Paz
René Char
Bernard Noël
Jean Marc de Samie
Patrick Zeyen
Chantal Colomb
Roger Planchon
Sébastien Hoët
Pierre Dubrunquez
Gabrielle Althen
François Lallier
André Frénaud
Jean Maison
Gérard Bocholier
PIerre-Albert Jourdan
Gilles Jourdan
Jean-Paul Gavard Perret
Après des études de Lettres modernes et de Philosophie à la Sorbonne Paris IV, Chantal Colomb a soutenu une thèse de Littératures comparées publiée sous le titre de Roger Munier et la « topologie de l’être » chez l’Harmattan en 2004. Elle a enseigné à l’université de Paris X et de Paris 3, puis à l’université de Trèves avant de se tourner vers l’enseignement de l’allemand en France. Elle est aussi l’auteur d’un entretien avec Roger Munier, Sauf-conduit, paru en 1999 chez Lettres vives. Elle a coordonné le dossier consacré à Bernard Noël par la revue Europe (n° 981-982, janvier-février 2011) et publié de nombreux articles sur la poésie contemporaine. Elle a également publié des traductions de l’allemand, des poèmes et des proses en revue. Son dernier récit, Portrait d’un artiste inconnu, a paru chez L’Harmattan en mars 2014. Elle oriente actuellement ses recherches vers le domaine de la psychanalyse.
À paraître très prochainement, Cahiers de L’ouvrage sera disponible pour tablettes et liseuses. Il pourra aussi être lu sur ordinateur au format PDF Il comporte un entretien inédit
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organisé par la Maison des Écrivains et de la Littérature
Samedi 14 juin 2014
de 15h à 18h
Université Paris-Sorbonne
Amphithéâtre Descartes
Accès par la cour d’honneur, rue de la Sorbonne,
ou par le 1 rue Victor Cousin, Paris Vème
PROGRAMME 15h. Projection du film de Patrick Zeyen: 16h. Interventions de: En présence de la famille de Roger Munier. |
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Portrait d’un artiste inconnu
Récit - Préface de Bernard Noël
L’Harmattan
ISBN 978-2-343-03015-9
Une fois n’est pas coutume, je présenterai dans ces pages consacrées à l’œuvre de Roger Munier un ouvrage qui ne parle ni de sa vie ni de son œuvre mais qui cependant ne lui est pas totalement étranger. Il s’agit du dernier livre de Chantal Colomb qui, de l’aveu même de son auteur, n’est arrivé à son terme que grâce aux encouragements de Roger Munier. Chantal Colomb a par ailleurs consacré deux de ses livres à l’œuvre de Roger Munier, elle est l’initiatrice et l’âme de ce site et, de ce fait, le récit qu’elle vient de publier chez l’Harmattan y trouve naturellement sa place.
Dans sa préface, Bernard Noël écrit: «Je commencerai par une impression générale et constante: votre écriture m’a durant toute ma lecture, enchanté par l’espace euphonique qu’elle dégage, sa parfaite musique, ses accords d’une belle justesse. C’est au point que je me demande si j’ai jamais éprouvé pareille jouissance rythmique, pareil plaisir verbal de lire au point que j’aurais pu m’y abandonner en oubliant récit et personnages.» Ce livre est un portrait et ses personnages que, fort heureusement, nous ne risquons pas d'oublier, sont ceux que célèbrent tous les portraits du monde: le peintre et son modèle.
Quand nous regardons le portrait de Luther peint par Holbein, lequel des deux voyons-nous? Lequel des deux se livre à nous? Ce «Portrait d'un artiste inconnu» n'échappe pas à la loi des portraits. Nous découvrons l'artiste dont parle Chantal Colomb, mais nous le voyons à travers le regard qu’elle pose sur son modèle. Parlant de lui, dans le même mouvement, elle se livre au lecteur. Ce portrait qu’elle lui tend est un miroir, mais c'est un miroir à deux faces.
C’est d’ailleurs ce qui fait la qualité de ce récit, son charme particulier. On connaissait de Chantal Colomb des textes académiques, des études dans lesquelles sa personnalité s’effaçait devant le sujet traité. On entend ici sa voix, on découvre un regard différent, tour à tour attentif, critique, surpris, irrité, toujours lucide, mais aussi toujours aimant, cherchant à découvrir l’homme derrière le masque. Et l’on ne peut qu’être touché par ce regard, par cette attente, par ces nombreuses déceptions et frustrations accumulées au bout desquelles, toujours, renaît l’espoir. Roger Munier a eu raison de la pousser à finir ce portrait et à le publier. Il l’a amenée à parler d’elle-même à la première personne. Et le résultat est un texte qui parle à toutes les personnes.
Soheil Azzam
«Il faut savoir parier sur l’autre, le voir comme celui que nous ne sommes pas et l’admirer pour cela même que nous ne sommes pas. Alors qu’importe que nous nous soyons trompés ou non, l’essentiel est cette main tendue, ce regard vers l’autre qui par sa recherche artistique aura un instant ou durablement illuminé notre vie.» (Portrait d'un artiste inconnu, p. 15-16) |
Quatrième page de couverture:
Brosser à l'aide de mots le portrait de l'autre relève du défi, car que sait-on de l'autre et comment les mots pourraient-ils remplacer la peinture ou la photographie ? En faisant le portrait de Christian, un jeune Allemand passionné d'écriture, la narratrice découvre que plus elle tente de le saisir, plus son modèle lui échappe. Il prétend écrire mais n'écrit pas ou peu, il a peint mais ne peint plus, il a été acteur mais ne joue plus. Qui est-il et pourquoi recherche-t-il son amitié, lui qui préfère les hommes aux femmes ? Esthète, il se complaît dans l'image qu'il veut donner de lui. Son refus de parler de l'Histoire, le vide qui le fascine, les silences qui emplissent le récit de sa vie sont-ils acceptables ? Sa passion partagée pour l'art suffira-t-elle à le rapprocher de la narratrice? Portrait ou alterfiction, ce récit tente d'élucider l'énigme d'un être qui entretient une relation étrange avec lui-même, les autres et les arts.
Portrait d’un artiste inconnu est disponible sur commande en librairie et se trouve également sur la plupart des librairies en ligne. On peut aussi le commander sur le site de l’éditeur en version papier ou, pour les plus impatients, en version électronique.
RECOURS AU POÈME - Rubrique «Essais»
Roger Munier ou le souffle du
«Néant de Dieu»
essai de Chantal Colomb
Roger Munier a laissé de nombreux carnets inédits, dont un portant la mention « Commencé, je pense, vers 1958 » et intitulé Passé sous silence, titre qui sera repris plus tard pour un autre ouvrage. Ce carnet, dont seuls quelques fragments sont datés, semble avoir été un instrument de travail dans lequel l’écrivain notait des réflexions ayant alimenté plusieurs ouvrages publiés ensuite, comme Contre l’image et Le Seul. À la dernière page, il a ajouté « ‟Lecture faite, persiste et signe.” – Mais réserve la publication. » Dans les trente premières pages de cet épais carnet non paginé, on peut lire cette réflexion : La pensée et le souffle. L’esprit comme πνεῦμα L’expression de la pensée n’est pas séparable d’un certain rythme. C’est pourquoi sans doute, la pensée originelle est poésie. D’où l’aphorisme. Il nous semble qu’est résumée dans ces quelques lignes l’idée majeure d’une œuvre dont la principale caractéristique est de ne jamais dissocier pensée et poésie et dont l’aphorisme sera l’une des formes privilégiées. Mais quel rôle joue le souffle dans l’œuvre ? Lire la suite sur le site Recours au Poème |
de Yannick Courtel
«Avant-lire» de Roger Munier
Yannick Courtel, Professeur de Philosophie à l’Université de Strasbourg, publie en introduction à son livre Essai sur le Rien un inédit de Roger Munier intitulé « Avant-lire » écrit en 2005. Cet «Avant-lire» est non seulement une invitation à lire l’ouvrage de Yannick Courtel, livre qui porte sur le Rien, essentiellement dans l’œuvre de Heidegger, mais aussi une réflexion personnelle de Roger Munier sur le Rien, lequel a toujours été au centre de sa réflexion et de son écriture. Essai sur le Rien est de ce fait un livre éclairant pour comprendre l’œuvre de Roger Munier.
Presses Universitaires de Strasbourg
ISBN 978-2-86820-496-7
Voici un ouvrage de pensée d'une espèce peu commune. Il porte sur le Rien. Sujet extrême et d'une grande subtilité. Du Rien on ne peut proprement rien dire, ni même penser sur le mode prédicatif en usage au sein de l'être d'où nous parlons. On ne peut que tenter d'ouvrir un chemin vers lui, hors de l'être, sans l'être. C'est à quoi s'emploie Yannick Courtel dans les pages qu'on va lire, à la fois denses et lumineuses, d'une remarquable pénétration. Il n'est pas aisé d'en faire la présentation. S'agissant d'un thème qui m'est cher, je souhaiterais avant tout préparer à leur lecture. Et pour les mieux éclairer, puisqu'elles proposent une méthode d'approche d'un Rien pour ainsi dire déjà là, de remonter jusqu'à leur amont: le Rien lui-même. J'ai dit: déjà là. Le Rien n'est pas, sans doute, c'est même la définition qui en parle le mieux, au plus ras de lui-même. Mais il est pourtant ressenti. Sourdement, mais réellement ressenti. Moins à la faveur d'une démarche intellectuelle, toujours seconde, que d'une intense intériorisation de I'expérience vécue, et notamment d'une des plus fondamentales qui soient à cet égard: celle de l'angoisse. La tonalité propre de l'angoisse nous met en prise sur le Rien. Mais ce Rien la précède. Comment, s'il se peut, nous en tenir à lui, l'atteindre en lui-même dans son esquive? C'est là que j'aimerais insérer mon propos. (Extrait de «Avant-lire«, Roger Munier) |
«La vision de Roger Munier»
Le site Recours au Poème, magazine de poésie hebdomadaire et international, vient de consacrer une page de sa rubrique Critiques à une lecture de «Vision» signée Fabien Desur.
A lire sur cette page:
http://www.recoursaupoeme.fr/critiques/la-vision-de-roger-munier/fabien-desur
Vision
SORTIE EN LIBRAIRIE LE 7 JUIN 2012
Collection Cahiers d'Arfuyen n°200, 80 pages, ISBN 978-2-845-90172-8
Les éditions Arfuyen annoncent la sortie de Vision, «le véritable testament spirituel de Roger Munier».
Les deux paragraphes que nous reproduisons ici sont extraits du texte de présentation qu'on lira dans son intégralité sur le site de l'éditeur: http://www.arfuyen.fr/html/fichelivre.asp?id_livre=464
Dans sa grande maison du Lyaumont, près de Vesoul, en Haute-Saône, Roger Munier avait laissé sur sa table de travail une chemise contenant les textes d’un bref manuscrit intitulé Vision. C’est là que Jacques Munier l’a trouvé après la mort de son père. Pour présenter cet ensemble, il avait rédigé à sa manière méticuleuse une courte note : «D’abord lu, en l’absence de l’auteur, lors d’un colloque qui lui fut consacré à l’Université Jean Moulin Lyon 3 en avril 2008, Vision fut publié pour la première fois dans le Cahier XVII Roger Munier, au Temps qu’il fait, en 2009. Du Néant et Amen sont inédits.» Un dessin de Pierre Dubrunquez était intégré dans le dossier pour servir d’image de couverture. Tout était prêt pour une publication aux Éditions Arfuyen, chez lesquelles était déjà en préparation un livre qui n’a malheureusement pu paraître que deux mois après sa mort: Esquisse du paradis perdu (collection les Carnets spirituels, octobre 2010).
Si l’Esquisse du Paradis perdu présentait un caractère testamentaire, Vision est, à n’en pas douter, le véritable testament spirituel de Roger Munier. Il y aborde de face ce qui a été l’unique objet de sa méditation, autour duquel il n’a cessé, tout au long de son œuvre, de déplacer l’angle de vue, jusqu’à en acquérir ici, si près d’y faire son entrée, la claire «vision»: «À vrai dire, note-t-il, on n’entre pas dans le néant. On le devient. Promotion sublime.»
Derniers fragments
Revue Europe · octobre 2011
Roger Munier ayant souhaité participer à l’hommage rendu par la revue Europe à Paul de Roux mais n’ayant pu le faire de son vivant, Yves Leclair, qui a préparé le dossier avec Jean-Baptiste Para, nous donne à lire les tout derniers fragments de l’Opus incertum écrits par Roger Munier dans les derniers jours de sa vie. Vous pourrez les lire en totalité dans le numéro d’octobre d’Europe (n° 990). En voici quelques-uns :
Tout en son fond est sans accès. Mais on peut atteindre le sans accès comme sans accès. (2/8) C'est le même avec accès et sans accès. Au-delà de l'accès et du sans accès. (2/8) Le Sens n'est que la possibilité de faire du sens, des contenus de sens. Lui-même est sans contenu. Pur élan de sens. (2/8) Ne cherchons pas d'ailleurs. Tout ailleurs est un ici pour d'autres. Qui rêvent de notre ici comme d'un ailleurs. Là-bas fait songer, mais ce n'est qu'un autre «ici». aussi «bas». (2/8) Dans les récits cosmogoniques des anciens Mexicains, les hommes ont perdu la vision et l'immortalité en mangeant du maïs. En échange et compensation, ils ont reçu la parole — qui parle parce qu'elle est privée de la saisie du voir, tâtonne sans voir. (3/8) Laisser l'esprit comme en suspens, sans intention, sans attente. Ouvert sans plus à ce qui peut venir. (3/8) Je suis parfois comme moi sans moi. Où le sans-moi est moi. (3/8) |
Voir le site de la revue Europe:
http://www.europe-revue.net/sommaire-octobre.html
Il y a un an, la mort de Roger Munier
Hommage à Roger Munier sur une page de Poezibao:
Il y a un an, le 10 Août 2010, disparaissait Roger Munier. Chantal Guillaume a communiqué à Poezibao cette première page d’un carnet inédit, que lui a confié la famille de Roger Munier.
Ce carnet, retrouvé sur son bureau à sa mort le 10 août 2010, porte le titre de Passé sous silence.
Au haut de la première page, Roger Munier a ajouté dans une parenthèse : «Commencé, je pense, vers 1958».
La suite sur le site Poezibao:
http://poezibao.typepad.com/poezibao/2011/08/il-y-a-un-an-la-mort-de-roger-munier.html
L’Absence (carnets)
Revue des Sciences Religieuses · Dieu seul
(publication dirigée par Yannick Courtel)
Le n° 4 d’octobre 2010 de la Revue des Sciences Religieuses de la Faculté de Théologie catholique de Strasbourg publie dans un dossier intitulé « Dieu seul » dirigé par Yannick Courtel, « L’Absence» de Roger Munier, un ensemble de fragments qu’il a composé à partir de ses carnets en novembre 2009. L’essai de Yannick Courtel, «Un dieu divin», s’appuie notamment sur Pour un psaume de Roger Munier (Arfuyen, 2008) pour distinguer le «Dieu divin» du «Dieu d’hommes».
En vente depuis mars 2011
Dieu est Absence. L’Absence même. Plus qu’Absence comme retrait du monde. Il est Absence pure – le plus haut degré des noms divins. Quand on dit: dieu n’existe pas, on parle bien de Dieu, pour dire qu’il n’existe pas. Mais il y a plus: on dit au fond de Dieu le meilleur qu’on en puisse dire, car Dieu, en effet, n’«existe» pas. Dieu est Néant. Mais le Néant n’est pas Dieu. Le Néant est l’éternité. Dieu est Absence. En lui-même. Et peut-être de Lui-même. Le Néant est l’ombre de Dieu. Le Toi divin est le seul «toi», le Toi suprême qu’aveuglément nous cherchons dans les êtres. Mais Il n’est Toi que dans l’adoration. Autrement, c’est comme un Toi sans personne. S’il était là, je serais comblé, mais peut-être oublieux. Il est absent: je suis hanté. Roger Munier |
Esquisse du Paradis perdu
Editions Arfuyen
Le dernier ouvrage tant attendu de Roger Munier vient de paraître aux éditions Arfuyen:
http://www.arfuyen.fr/html/fichelivre.asp?id_livre=442
En librairie depuis le 9 novembre 2010
Ces pages ultimes «tentent, après beaucoup d’autres, un commentaire des chapitres 2 et 3 du livre de la Genèse sur la création de l’homme et le drame de sa chute au Paradis terrestre.»
Adam Il vient de l’aride, de la “poussière du sol”, adâmah (2, 7). La steppe, décrite après la Chute: épines et chardons, herbes rares (3,18). Sol alors “maudit” comme pleinement reconnu dans la nouvelle “connaissance”, mais bien le même que celui d’où il fut pris (3, 19). Sur l’aire duquel “Dieu planta un Jardin” (2, 8). Formé de terre d’abord, statue d’argile animée ensuite par le souffle divin. Seulement animé, mais de substance terrestre, non divine. Il est terre au départ (3, 19), fait de la terre nue qui le reprendra au terme, lors de la Chute qui consommera cette tension de l’origine entre substance terrestre et “ressemblance” divine. Surgi de la terre, tissé d’elle, l’homme se dresse. Tôt habité par le sentiment confus de sa différence : celle d’être un vivant soudain là, dans l’étendue stérile, animé d’un souffle divin, d’une vie qui est souffle divin, brûlant peut-être. D’être là, sans rien d’autre que lui, dressé nu dans la steppe. Solitude abyssale. |
Voir, dans la rubrique Etudes, la note de lecture de Chantal Colomb-Guillaume:
Pour une lecture existentiale du mythe du Paradis perdu
Voir également le volumineux dossier consacré à Roger Munier sur le site des éditions Arfuyen:
http://www.arfuyen.fr/html/ficheauteur.asp?id_aut=1171
Nunc Nº 22
Dossier Roger Munier
Les éditions de Corlevour étaient présentes au Salon des Revues qui s’est tenu, comme tous les ans, à l’espace des Blancs Manteaux (48, rue Vieille-du-Temple F-75004), du 15 au 17 octobre 2010. Elles ont présenté à cette occasion le dernier numéro de la revue Nunc:
Nunc n°22 - Dossier Roger Munier, octobre 2010. 20 €
Textes inédits de Chantal Colomb-Guillaume, Yannick Courtel, Jean-Gabriel Cosculluela, Pierre Dubrunquez, Jérôme de Gramont, Sébastien Hoët, Dominique Pagnier et Henri Raynal.
Sommaire du dossier Roger Munier
Jérôme de Gramont - Introduction
Roger Munier - Dire
Jean-Gabriel Cosculluela - Question à Roger Munier (1994)
Nunc - Entretien avec Roger Munier (2010)
Sébastien Hoët - L’Écriture oblique. La conception de l'écriture chez Roger Munier
Chantal Colomb-Guillaume - Roger Munier: pour une lecture existentielle d'Arthur Rimbaud
Jérôme de Gramont - Approche de la Disparue
Yannick Courtel - Une pensée du dehors
Dominique Pagnier - Une floraison d’avril.
Pierre Dubrunquez - Apprendre à mourir (10 août 2010).
Henri Raynal - L’ascèse éblouie
Jean-Gabriel Cosculluela - Nuidité du seul
Voir le site des éditions Corlevour:
http://www.corlevour.fr/
Roger Munier nous a quittés
le mardi 10 août 2010.
Il repose, comme il l’avait souhaité, au cimetière de Xertigny, dans les Vosges.
La tombe de Roger Munier à Xertigny, le 13 août 2010.
ROGER MUNIER
«Le pays»
Essai sur Yves Bonnefoy, dans L’Herne Bonnefoy, Paris 2010, pp.58-64.
Le texte a d’abord paru dans Critique en juin 1974 puis dans Le Parcours oblique aux éditions de la Différence en 1977 (épuisé).
Voir le site des éditions de l’Herne:
http://www.editionsdelherne.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=286:cahier-bonnefoy&Itemid=31
ROGER MUNIER
L’Aube
Editions Rehauts
Voir le site de la revue Rehauts:
http://www.artpointfrance.org/esthetique/rehauts.htm
En librairie depuis le 15 juin 2010
Cahier Roger Munier
aux Editions Le Temps qu’il fait
Actes du colloque international organisé en avril 2008 à l'Université de Lyon III par Jérôme Thélot et François Lallier, augmenté de nouvelles contributions, de photographies et d'inédits de Roger Munier.
http://www.letempsquilfait.com
http://www.letempsquilfait.com/Pages/Pages%20livres/Page%20nouv.519.html
Au sommaire, textes de Gabrielle Althen, Soheil Azzam, Gérard Bocholier, Chantal Colomb-Guillaume, Yannick Courtel, Jean-Yves Debreuillle, Pierre Dubrunquez, Sébastien Hoët, Christian Hubin, Gilles Jourdan, Natacha Lafond, François Lallier, Isabelle Lebrat, Jacques Lèbre, Jacques Le Brun, Yves Leclair, Henri Mongis, Bruno Pinchard, Henri Raynal, Jacques Réda, Bertrand Saint-Sernin, Lionel Verdier, Patrick Zeyen; peintures et dessins de Nasser Assar, Denise Esteban, Claude Garache, Bernard Gantner, Dominique Gutherz, Alexandre Hollan, Anne Neuve-Église, Julio Pomar, Alain Tirouflet, Jean-Max Toubeau. Inédits de Roger Munier. Iconographie, biographie, bibliographie complète.
Télécharger le bulletin de commande au format PDF:
Bulletin de commande - Cahier Roger Munier
En librairie depuis le 21 janvier 2010
Le Cahier Roger Munier
était présent au 28e Marché de la Poésie de Paris
Stand F13 - F14
La Gradiva Association - Ficelle Rougier éd.
Avec, le dimanche 20 juin, signature de
Pierre Dubrunquez, Chantal Colomb-Guillaume,
François Lallier et Jacques Lèbre.
Claude Batisse présentant le Cahier Roger Munier au 28e Marché de la Poésie de Paris